Deuxième vague
Le printemps vint chambouler mes habitudes
M’imposant un lot de restrictions.
Je fus plongée dans l’incertitude
Face à un virus en propagation.
L’été venu, j’eus l’espérance
De goûter un peu à la vie d’avant.
Mais allier beau temps et négligence
Mène à nouveau au confinement.
Quel triste automne!
Même les oiseaux ont déserté
Déjà que je ne vois presque plus personne
Je dois une nouvelle fois m’isoler.
Bientôt, l’hiver viendra me surprendre
Quelque chose me dit qu’il sera long.
La solitude couvera sous les cendres
et je croupirai au fond de ma prison!
nikellenica 20-10-20
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