Tanka d’hiver
Un vent glacial
pénètre dans le refuge
du chat orphelin
le feu sommeille dans l’âtre
seuls les amants n’ont pas froid
La neige volette
en un léger va-et-vient
au rythme du vent
je frissonne dans la nuit
ton haleine dans mon cou
L’hiver est cruel
parfois intense et mordant
froid et sans pitié
ta soudaine indifférence
glace également mon coeur
L’hiver s’éternise
dans le ciel de mon pays
en chutes de neige
une envolée de bernaches
et le printemps se dessine